Le Jeudi 29 novembre 2018, nous, une vingtaine de filles, élèves de 3ème à GGSB, avons participé à l’évènement « Girls’ Day » organisé par la SNCF qui se déroulait à Paris. Son but était de nous faire découvrir les métiers réputés pour être « masculins », et nous informer sur les différents choix d’orientation ainsi que promouvoir l’employabilité des femmes dans tous les métiers de l’entreprise.
Accompagnées par Mme Bañuls et M. Fellah, nous nous sommes rendus en transport en commun le matin à l’auditorium du Printemps, à Haussmann, pour une intervention sur l’égalité professionnelle avec des films, des scénettes sur le sujet et des témoignages de femmes dans le métier. Nous avons pu les interroger sur leurs conditions et leurs contraintes de travail. Elles nous ont aussi relaté des actions mises en place par la SNCF afin de favoriser cette égalité ainsi que la mixité. Par exemple, la SNCF donne des bourses de stage pour attirer les étudiantes en filière technique, ou encore, elle a créé un réseau surtout dédié aux femmes, mais qui est aussi ouvert aux hommes, le réseau « SNCF au Féminin ». D’après les témoignages, la SNCF ne compte que 21% de femmes au global dans leur réseau. Elle n’a pas encore atteint la parité professionnelle totale. Nous avons appris que beaucoup de métiers pouvaient être exercés par les femmes, malgré les préjugés de notre société : Maintenance des lignes, électrotechnique, conduite des trains…
L’après-midi, selon les groupes, nous sommes allés dans des ateliers, des chantiers ou des centres de formation. Le groupe de Mme Bañuls est resté sur l’Infrapôle Paris Est, tandis que le groupe de M. Fellah s’est rendu à Villeneuve Saint Georges, au centre de formation des étudiants de la « Brigade Ecole ». Là-bas, des hommes du métier technique nous ont expliqué le fonctionnement des lignes ferroviaires ainsi que leur maintenance par l’intermédiaire d’observations et de manipulations d’objets sur une maquette (grandeur nature) de rails, avec des éléments comme un passage à niveau, un feu, créés par les étudiants afin de simuler les conditions réelles de travail. Nous avons pu essayer par exemple de soulever un morceau de rail, en sachant que le poids des rails et autres objets lourds sur les lignes fait partie des contraintes quotidiennes de leur travail, mais que ce n’est pas pour cela que les femmes ne peuvent pas accéder à ces métiers. Nous avons terminé notre journée par le témoignage d’une femme qui travaillait dans la maintenance des lignes : « Travailler avec des hommes ne m’a posé aucun problème » confie-t-elle, même si elle était la seule femme de son équipe, « Au contraire, j’ai été très bien accueillie. ».
La journée « Girls’ Day » nous a fait découvrir que beaucoup de métiers sont accessibles par les femmes malgré les apparences et les préjugés. Elle nous a surtout éclairées sur le monde de la SNCF et le monde du travail en général, aidées pour notre future orientation et peut-être même suscité de nouvelles vocations.
Anaïs, 3ème Vélasquez.